Les voileux montent à Cowes, avec electron libre, pour la course Cowes-Dinard,
Samedi 08 Juillet départ tardif des voileux vers Cowes
L'équipage de voileux de « Trebeurden / Cowes » se retrouve au complet à l’Intermarché de Lannion pour un ravitaillement « de compét’ ». Chacun y va de son petit coup d’estomac ou de foie : Jérôme et le cidre, Pierre et la Jeanlain, Pol et les cubis de blanc/rouge, Véro les pommes terre, spaghettis et purée pour absorber tout ça (ndlr: Bizarre une femme écrit que seuls les hommes ont pensé à l'alcool, pourtant elle en a bu ... et pas qu'un peu). Claude, invité surprise en vacances dans le coin, partage avec nous cette première soirée de voileux à bord d’Electron où on parle déjà de « Victoire » à tous les temps…. Après un début de soirée plutôt calme : deux ou trois bouteilles (ndlr: les bouteilles apportées par les invités ne comptent pas) et une dizaine de nœuds dans le mat, le vent se lève en pleine nuit pour nous faire regretter de ne pas avoir vérifié que le « string de mammouth » était à poste.
Dimanche 09 Juillet : Vite ! rejoindre Guernesey
25 nœuds de sud ouest pour tracer sur Guernesey, cela annonce un belle nav’ au travers. Après avoir dépassé les quelques rochers de la côte de granit rose, une petite houle nous ouvre les bras afin de permettre à notre équipage « citadin » un premier amarinage. Deux d’entre nous en sont victimes et en profitent pour commencer les petites siestes réparatrices des vacances, c’est le moment de faire ses rêves les yeux ouverts : une projection spéciale de la finale de la coupe du monde dans un pub anglais, des maquereaux au bout d’une traîne pour les cuisiner à la moutarde, des dauphins pour nous accompagner sur la route, un trophée à la Cowes-Dinard… et c’est le début des « réalisations » … A quelques dizaines de miles de Guernesey quelques dauphins croisent notre étrave et nous accompagnent dans une danse « houleuse » pendant une vingtaine de minutes.
L’heure avance et les miles défilent comme en témoignent les savants calculs de notre logiciel d'aide à la navigation (ndlr: nous ne le nommerons pas pour rester politiquement corrects). Notre naveu’ s’y intéresse afin de calculer notre heure exacte d’arrivée au port de Guernesey pour la réalisation du second vœux, celui de tout Français en cette date du 09 Juillet 2006 : être à 20h00 devant une TV avec bière à la main. D'après le PC, la seule possibilité de rendre ce rêve réalité est d'envoyer le spi et de prendre quelques nœuds pour arriver à l’heure au port. Par la même occasion, cela redonne quelques couleurs aux nauséeux. C’est ainsi qu’à 18h00 Electron Libre au port arriva, son équipage de voileux se doucha et mangea et à 20h00 devant les écrans plats (ndlr: Bar à l'anglaise un écran plat par personne) de Guernesey se planta.
L’occasion de rencontrer les premiers concurrents (ndlr: Adversaires) de la Cowes-Dinard eux aussi en convoyage et de leur rappeler que le « runner » ne serait pas B&Q/Castorama comme annoncé dans les instructions de course, mais « Electron Libre » (ndlr: début de la guerre psychologique).
Lundi 10 Juillet : les voileux carènent à Guernesey
nous nous réveillons à marée haute pour mettre Electron en place pour sa mise à sec. Pendant que certains partent pour une visite rapide de Guernesey, les deux autres moussaillons s'occupent à poser délicatement le Sélection sur sa quille. Le bateau à sec, tout l'équipage (ndlr: Sauf les accros au portable) s'affaire au nettoyage de la coque. Après un carénage façon peau de bébé (finition au grain 400), nous voilà repartis en direction de Alderney; malheureusement au moteur, Eole nous ayant abandonnés pour cette fin de journée. On passe Sark, et Pol remarquant que notre vitesse sur l'eau est en parfaite adéquation avec la pèche aux Maquereaux, s'empresse de mettre à l'eau sa ligne flambant neuve. Tout en déroulant sa ligne, il nous relate ses talents de pêcheur (dont il a, semble-t-il, hérité de son grand père pêcheur). A peine sa ligne fut-elle totalement déroulée, que HOP le premier maquereau mord à l'hameçon ... Fantastique. Trois maquereaux plus tard, nous voilà en vue d'Alderney. Nous arrivons à la nuit tombée, nous trouvons un « atoll » pour passer le reste de la nuit et cuisiner les maquereaux. Bercés par une petite houle, nous ne tardons pas à tomber dans les bras de Morphée.
Mardi 11 Juillet : Les voileux en route vers Cowes
Nous quittons notre mouillage à la voile ( grande classe!!! ). En route pour l'Angleterre ... Vent à 90° de notre route, la première partie de notre parcours se fait sous le spi bleu. Notre allure n'étant, faute de vent, pas soutenue, Pol en profite pour prélever à nouveau 3 maquereaux aux eaux de la Manche. Après les pâtes sauce tomates (chauffée au bain marie svp), on renvoie pour un bord de près qui nous amène droit sur les Needles, l'entrée ouest du Solent. Nous arrivons dans le Solent en fin d'après midi, et on renvoie le spi bleu et nous faisons route vers l'entrée de Beaulieu river. C'est alors un spectacle splendide qui s'offre à nos yeux fatigués tandis que le soleil décline tout doucement. Nous finissons par passer la nuit dans une petite marina où les canards et les cygnes ont remplacé les mouettes. Pierre resta quelques minutes en extase devant ce hâvre de paix où certains bricolent leur bateau tandis que d'autres enfilent quelques godets après une journée en mer altérante ...
Mercredi 12 Juillet, le spectacle de Beaulieu River est féerique
Aux premières lueurs du jour, les feux sont encore allumés et une petite brume traverse la rivière. Le temps d’immortaliser la scène, et retour au dodo. La course Cowes-Dinard, part demain, les voielux veulent être frais et reposés. La descente de la rivière est aussi belle que la remontée de la veille, avec des couleurs toujours aussi belles. Mais il ne faut pas se laisser aller, une victoire, ça se prépare. Alors, ne laissant rien au hasard, on étalonne le loch-speedo sur 1 mile aller-retour d’une belle ligne droite. Nous sommes optimistes de 8 %, ça peut être précieux pour optimiser la nav. Les voileux Véro, Pol et Jérôme découvrent Cowes avec bonheur. C’est incontestablement la Mecque mondiale du bateau. On arrive au port pour midi en croisant B&Q, c'est un signe, amarré à moins d’une encablure de la capitainerie. Nous voilà enfin sur place. Les voileux à cowes continuent leur préparation psychologique par une visite de Cowes. Comment ne pas aller chez Beken, chez les nombreuses « chandleries », voir le Royal Yacht Squadron, ses lignes de départ et ses canons. On n’oublie pas les instructions de courses et pendant que certains commencent à préparer la course, allongés sur les pelouses Anglaises, d’autres vont se baigner. Mais nous ne sommes toujours que quatre à 17h00, et un pré-race drink nous attend à 18h30. Michel et Marc, alléchés par le pot arrivent enfin. Juste le temps de démonter-graisser-remonter deux winchs (ndlr: Vite mais bien), puis d’enfiler nos magnifiques polos (ndlr: pas tous pour diverses raisons), nous voilà au Yacht Club. Jean François arrivera enfin, pour le dîner, et avec plein d’infos sur l’affaire Zidane. Quant à Françoise, nul ne sait quand elle arriva ; le lendemain, elle dormait encore, quand on prenait le breakfast.
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